Les prémices d’un avenir joyeux et abondant
Tandis que les hydrocarbures atteignent des prix sans équivalent depuis longtemps et se raréfient de par les sanctions imposées par l’Occident à la Russie, il sera bientôt impossible de produire des engrais à un prix qui en justifie l’utilité. D’ailleurs, The Guardian nous apprend que « la crise du gaz oblige deux usines d’engrais britanniques à interrompre leurs activités ».1 Or, cet événement se produit en… septembre 2021, lorsque les prix du gaz commencèrent à monter fortement, mais c’était avant la guerre en Ukraine. Combien d’usines d’engrais vont devoir fermer leurs portes ? L’Humanité est-elle donc condamnée à mourir de faim ?
Eh bien, non ! En effet, il existe une technique dont le principe est assez simple à saisir : il consiste à amplifier l’énergie naturelle, qu’elle soit cosmique, donc venant du ciel, ou tellurique, c’est-à-dire dans la terre, afin d’améliorer la croissance et la santé des végétaux.
Elle est principalement désignée sous le terme d’« électroculture », même si l’on trouve d’autres vocables comme « magnétoculture », « électro-agriculture »…
Elle est connue au moins depuis le XVIIIe siècle, mais elle a quasiment disparu après la Seconde Guerre mondiale, lorsque les Américains « offrirent » le plan Marshall et imposèrent l’obligation d’acheter en contrepartie leurs produits chimiques pour l’agriculture. En effet, de nombreuses usines d’armement furent alors reconverties dans la production… d’engrais et il fallait les écouler. Adieu la méthode naturelle de l’électroculture, qui pourtant donna et donne encore des résultats et des rendements que l’agriculture agrochimique ne put jamais obtenir.
Lorsque la Nature offre l’abondance
C’est avec Étienne-Justin Christofleau (1865-1938) que l’électroculture témoigne des rendements les plus extraordinaires. Boulanger dans sa jeunesse, il inventa le pétrin mécanique, destiné à faciliter le travail de boulange. Comme ses prédécesseurs, il utilise le principe du mât que nous avons vu chez l’abbé Bertholon.
Voici les résultats de son dispositif dans le Paris-Soir du 11 janvier 1932 : « M. Justin Christofleau, peut-être s’en souvient-on, est ce souriant sorcier qui, à quelques kilomètres de Paris, obtient depuis dix ans, et, au demeurant, sans nul mystère, en captant simplement l’électricité atmosphérique, des plants de pommes de terre dont les tiges ont plus de deux mètres et les tubercules un kilo et plus, des poireaux de trente centimètres de tour, des carottes de deux kilos longues d’un demi-mètre, des endives de 85 cm, des choux de 4,20 m de diamètre, des poires de 1,2 kg l’une, du persil de soixante centimètres de haut, et tout à l’avenant. »
Qui a vu déjà vu de tels fruits et légumes produits par l’agriculture chimique ? Évidemment, c’est impossible. De plus, ces systèmes ne coûtent quasiment rien et une fois qu’ils sont installés, ils continuent de produire leurs effets. En conséquence, finie la dépendance aux engrais et aux produits agrochimiques à acheter chaque année. Pour ne pas perdre leur juteux monopole, le lobby des semenciers lui intente un procès pour charlatanisme. Il le gagnera, car ses adversaires ne se présenteront pas à la barre du tribunal. En effet, il est difficile de traiter quelqu’un de charlatan lorsqu’il vient à la barre du tribunal avec des choux de 4,20 m de diamètre et des poires de 1,2 kg. Au passage, remarquons que les lobbies étaient déjà à l’œuvre il y a un siècle et que ce n’est donc pas un phénomène récent.
Or, ces dispositifs d’électroculture n’appartiennent pas qu’au passé, pour les avoir vu fonctionner de nos jours dans différents pays et avec des techniques toujours améliorées, y compris en grande culture. Et si, finalement, la guerre en Ukraine avait des conséquences bénéfiques, à savoir la disparition des entreprises agrochimiques dont le modèle détruit la Nature, et leur remplacement par des techniques respectueuses de l’environnement, des agriculteurs et des consommateurs ? De plus, elles sont quasiment gratuites et permettraient de nourrir deux fois l’Humanité compte tenu des rendements obtenus.
Il est à noter, d’ailleurs, que l’électroculture n’est pas la seule technique prometteuse dans le domaine agricole, puisqu’il en existe d’autres avec des résultats spectaculaires, que ce soit les pyramides, les ondes de forme, etc., sans parler de Don José Carmen, l’homme qui parle aux plantes au Mexique, avec ses choux de 35 kg, ses betteraves de 13 kg, etc., que j’ai eu l’occasion de visiter à plusieurs reprises. Nous aurons l’occasion d’en parler dans de prochains articles.
Patrick Pasin
Pour découvrir les secrets de Justin Christofleau : https://www.novimondi.com/fr/solutions/66-electroculture.html
